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La fourchette est faite, comme le coussinet des pieds des autres animaux, pour atterrir en premier et pour amortir l'impact de la réception. La fourchette est naturellement sensible. Le parage, talons hauts, et le ferrage effectués par les maréchaux-ferrants excluent ce contact de la fourchette avec le sol. Ainsi les pieds sont insensibilisés et le cheval marche, sans plus, sur des cailloux etc... Mais, le contact avec le sol est indispensable pour que le mécanisme du pied ait lieu pleinement, assurant une bonne circulation du sang, au niveau du corium de la fourchette, comme du sabot entier. Sans contact, la fourchette s'atrophie et devient sensible aux infections, d'abord aux mycoses, ensuite la pourriture.
Pour rétablir la pousse d'une bonne fourchette, large, charnue et sans fente médiane, d'abord il faut de la stimulation : le contact avec le sol, des conditions de vie plus naturelles, et finalement, un traitement de l'infection pour que le cheval arrive rapidement recommencer à marcher les talons en premier.
Le parage naturel rabaisse la paroi, les talons et les barres afin que la sole et la fourchette soient en contact avec le sol. En fait, les fourchettes devraient légèrement dépasser le niveau des parois.
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